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Mondial des clubs: l'hallali pour City, c'est Al-Hilal qui passe en quarts !

Erling Haaland durant le 8e de finale du Mondial des clubs de Manchester City contre Al Hilal, le 30 juin 2025 à Orlando (Etats-Unis)

08h32 CEST

01/07/2025

Enorme sensation au Mondial des clubs: l'équipe saoudienne d'Al-Hilal, pleine de panache, s'est jouée de Manchester City et de son armada de stars, au terme d'une performance renversante et au bout de la prolongation (4-3) pour rallier les quarts de finale, lundi à Orlando.

C'est à la 112e minute que le Brésilien Marcos Leonardo a offert la victoire à son équipe, payée de tous ses efforts, de son jeu fait de projection vers l'avant, à fond les ballons, comme si sa vie en dépendait. Des vertus qui portent déjà la marque de Simone Inzaghi arrivé il n'y a même pas un mois à sa tête.

"Je ressens une immense satisfaction. Les joueurs ont été brillants, ils ont joué un match historique contre un grand adversaire et ils ont mérité" de gagner, a réagi ce dernier au micro de DAZN.

Quel sursaut pour l'entraîneur italien, parti de l'Inter Milan tête basse, après l'humiliation vécue en Ligue des champions face au Paris SG (5-0) et qui redore son blason dans cette Coupe du monde des clubs. De quoi contraster avec l'image terne laissée par ses anciens joueurs, éliminés sans gloire par Fluminense (2-0).

Et alors que tout le monde voyait Manchester défier le club brésilien au prochain tour, c'est donc Al-Hilal qui aura cet honneur, bien mérité. L'humiliation doit être bien mal vécue du côté du propriétaire émirati de City de se faire ainsi éliminer, par un club saoudien, dont la colonie de joueurs étrangers n'a pas le lustre des cadors mancuniens.

- Remise en question -

On croyait pourtant qu'au terme de sa démonstration contre la Juventus (5-2), City avait retrouvé son jeu et de l'allant, après un premier semestre laissant poindre un possible déclin de l'ère Pep Guardiola. Une nouvelle remise en question semble devoir s'imposer, même si le coach espagnol préférait ne retenir que le positif après-coup, affirmant "avoir vu beaucoup de bonnes choses" qu'il n'avait "pas vues depuis un moment".

Ses joueurs pensaient d'autant plus passer une soirée tranquille qu'ils ont ouvert le score par Bernardo Silva (10e) et qu'ils ont eu pas mal d'occasions de doubler la mise, notamment par Ilkay Gundogan et Josko Gvardiol coup sur coup (29e).

Al-Hilal, pourtant privé de son capitaine blessé, l'attaquant Salem Al-Dawsari très en vue jusqu'ici, a alors commencé à se rebiffer, ne passant pas loin d'égaliser après une superbe action collective, si ce n'était sa conclusion ratée par Marcos Leonardo (43e).

L'avertissement n'est pas resté sans frais longtemps: au retour des vestiaires l'attaquant brésilien s'est rattrapé en propulsant le ballon dans les filets (46e) après une errance défensive des Sky Blues, qui en a appelé une autre dont a profité son compatriote Malcolm (52e).

- Heureuse stupéfaction -

Et voilà comment City s'est fait retourner comme un pancake. Certes pas pour très longtemps, car trois minutes plus tard Erling Haaland a puni l'attentisme de la défense saoudienne pour à son tour égaliser (55e).

Devenu fou, le match est allé jusqu'en prolongation, un formidable exploit déjà pour Al-Hilal se disait-on. Mais on n'avait encore rien vu.

Le Sénégalais Kalidou Koulibaly a redonné l'avantage aux siens de la tête sur un corner (94e), avant que Phil Foden ne ramène encore les Citizens à hauteur, après un superbe travail de Rayan Cherki (104e). Sur quoi, Marcos Leonardo a encore bénéficié de la fébrilité mancunienne pour sceller le score, hallucinant au tableau d'affichage.

"Je pense que nous avons joué un bon match. mais ils nous ont punis dans les transitions, leurs contre-attaques ont été très rapides, il faut leur en donner le crédit", a résumé Guardiola.

Quel scénario ! Et quel match donc ! De quoi pour la première fois du tournoi à désormais 32 participants, donner raison au patron de la Fifa Gianni Infantino, qui a vanté l'inclusion de formations des cinq continents, dont certaines d'un niveau bien inférieur aux puissances européennes notamment.

Les ricanements, voire l'embarras, n'ont pas manqué après la déculottée (10-0) infligée par le Bayern Munich aux amateurs d'Auckland, et un sentiment similaire a traversé la leçon donnée par le PSG à l'Inter Miami de Lionel Messi (4-0) en quarts.

Mais cette fois, c'est la stupéfaction qui prédomine et le foot ne peut pas s'en plaindre.

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